Le ministre ivoirien de l’Intérieur et de la Sécurité, Hamed Bakayoko, a entamé des discussions au sujet de la nouvelle Commission électorale indépendante (CEI), mardi, avec les leaders de l’Alliance des forces démocratiques (AFD). Cette coalition d’opposition, menée par le FPI de l’ex-Président Laurent Gbagbo va finalement siéger au sein de la CEI.
Des discussions ont été amorcées au sujet d’une solution négociée sur la composition de la Commission électorale indépendante (CEI) entre le gouvernement et l’opposition, ce mardi, à l’issue d’une réunion des différents acteurs politiques au cabinet du ministre ivoirien de l’Intérieur et de la Sécurité, Hamed Bakayoko.
Le gouvernement « travaille dans le sens de la mise en place d’une Commission électorale indépendante (CEI) consensuelle », a déclaré le ministre de l’Intérieur, à l’issue de la réunion. Le leader du FPI, Pascal Affi N’Guessa, le chef de l’Union républicaine pour la démocratie (URD), Danielle Boni Claverie ainsi que le secrétaire général du Rassemblement pour le progrès et la paix (RPP), Ouattara Gnonzié, étaient présents.
« Des acteurs de premier plan »
L’Alliance des forces démocratiques (AFD) a accepté de siéger au sein de la CEI en échange de la mise en place d’un bureau « consensuel » dans l’organe exécutif de la CEI qui laisserait une place importante à l’opposition. « C’est pour être des acteurs de premier plan et pouvoir impacter le processus électoral que nous avons souhaité que le bureau soit consensuel parce qu’au regard de la loi, l’opposition pouvait être dans la CEI sans y jouer un quelconque rôle », a indiqué Pascal Affi N’Guessan, président du FPI et premier président de l’Alliance, rapporte RFI.
Hamed Bakayoko se félicite de ces consultations et de l’engagement du FPI dans ce processus : « il ne s’agit pas de faire une CEI dominée par un camp contre un autre. Donc le bureau doit faire l’objet de discussions entre les partis, qui désignent des membres, afin que tout le monde fasse confiance au résultat final de ce bureau ».