Pour contrer la propagation de l’épidémie de Covid-19, les pays touchés ont pris différentes mesures drastiques. C’est le cas de la Côte d’Ivoire qui a ordonné la fermeture des boîtes de nuit et maquis puis instauré un couvre-feu de 21 heures à 5 heures du matin. Des mesures qui ne profitent pas aux acteurs de ces secteurs. Mulukuku Dj, qui se retrouve dans le lot, en a marre et crie au secours.
Mulukuku Dj, célèbre Disc-jockey ivoirien, vit de la nuit. Les mesures d’urgence sanitaire instaurées par le gouvernement pour lutter contre la propagation de la pandémie de Covid-19, notamment la fermeture des boîtes de nuit et maquis, ont de grandes répercussions sur la situation économique du Dj et de ses pairs. Serveuses, animateurs, disc-jockeys, gérants et responsables de boîtes de nuit ou de maquis et autres acteurs du secteur se retrouvent soudainement au chômage et ont de plus en plus de difficulté à joindre les deux bouts.
Visiblement excédé par la situation, Mulukuku Dj monte au créneau sur sa page Facebook et crie son désarroi. « Je ne bosse pas en ce moment, et ça fatigue mon esprit. Je suis quelqu’un qui n’aime pas rester là à ne rien faire. Hélas, je suis au chômage et je n’ai aucune issue ni même une autre solution pour gagner mon pain quotidien », a-t-il écrit sur son mur.
Covid-19 : l’économie mondiale impactée
Il est à noter que depuis l’avènement du Covid-19, c’est l’économie mondiale toute entière qui est touchée et plusieurs domaines d’activités ont du plomb dans l’aile. Le confinement observé dans les pays européens ne se vit pas très bien en Afrique. La cause ? La plupart des pays africains sont pauvres et la majorité de leur population vit du secteur informel avec des revenus journaliers.
Le Président béninois, Patrice Talon, l’a martelé dans son discours de dimanche, alors qu’il soutenait que son pays, à l’instar de plusieurs autres pays africains, n’avait pas les moyens suffisants pour décréter un confinement total.