En Côte d’Ivoire, la mise sous mandat de dépôt de Jacques Mangoua, numéro deux du PDCI (Parti Démocratique de Côte d’Ivoire), pourrait être le début d’une véritable brouille entre l’ancien Président, Henri Konan Bédié, et le chef de l’Etat, Alassane Ouattara.
La tension est montée d’un cran, en Côte d’Ivoire, dans les relations entre le chef de l’Etat Alassane Dramane Ouattara, et l’ex-Président Henri Konan Bédié. En cause, la mise sous mandat de dépôt, par la justice ivoirienne, du numéro deux du PDCI (Parti Démocratique de Côte d’Ivoire), Jacques Mangoua, ancien magnat du cacao dans ce pays d’Afrique de l’Ouest. Cette arrestation du Président du conseil régional du Gbêkê (centre) pourrait être perçue comme une déclaration de… guerre du Président Ouattara à l’encore de l’ancien chef de l’Etat, Henri Konan Bédié.
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En ce sens que c’est le vice-président du PDCI, qui vient d’être traduit devant la justice par les autorités de Côte d’Ivoire, avec à leur tête Alassane Ouattara. Surtout que cette arrestation coïncide avec cette période durant laquelle, Henri Konan Bédié n’a pas lâché du lest face au Président Ouattara qu’il n’hésite pas à mettre en garde, notamment contre ses ambitions d’un nouveau mandat présidentiel. Et dans ce contexte que le patron du PDCI charge à outrance Ouattara. Un lien avec l’arrestation de Jacques Mangoua ?
Affirmatif pensent les pro-PDCI qui sont convaincu que c’est une tentative d’intimidation lancée à l’encontre de leur formation politique. Il est reproché au Président du conseil régional du Gbêkê l’existence de munitions de calibre 12 et de kalachnikov avec une quarantaine de machettes cachées dans sa maison. Pour le PDCI, ces accusations sont le fruit d’un complot ourdi en vue de briser les ailes du parti. Qu’en est-il concrètement . Wait and ee !
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