Côte d’Ivoire : le message de Guillaume Soro, le jour de son anniversaire


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Guillaume Soro, ancien président du Parlement de Côte d'Ivoire, rompt le silence
Guillaume Soro, ancien Premier ministre ivoirien

Cela fait plus d’un an qu’il se terre dans un coin tenu secret. L’ancien président de l’Assemblée nationale ivoirienne, Guillaume Soro, a rompu le silence, hier soir. Il se prononce sur la situation politique actuelle de son pays, la Côte d’Ivoire.

C’est dans la soirée de lundi que l’ancien président de l’assemblée nationale de Côte a effectué une sortie très remarquée. Le leader du mouvement GPS s’était tenu loin des objectifs et autres micros des journalistes. A travers une vidéo, il a tenu à rassurer ses partisans et ses sympathisants, du pays, comme de la diaspora. D’autant que, en exil depuis fin 2019, il est sous mandat d’arrêt international.

Des mois marqués par un grand travail

« Je vais bien, je circule, je tiens des réunions, je voyage », a lancé Guillaume Soro, qui a ainsi choisi le jour de ses 51 ans (il est né le 8 mai 1972) pour effectuer cette sortie. L’ancien numéro deux ivoirien est apparu très serein, comme d’ailleurs à l’accoutumée. Loin de penser à sa personne, il se dit « plutôt préoccupé pour ses camarades qui sont toujours en prison ». Dans la vidéo qui a duré plus d’une heure, il explique qu’il s’évertue à nouer des contacts et participe à des réunions privées.

« Je comprends que les uns et les autres aient pu souhaiter me voir m’exprimer beaucoup plus souvent », reconnaît-il, conscient de la nostalgie qui animent ses proches. Et de rassurer : « mais ceci dit, sachez simplement que ces mois ont marqué un grand travail pour la construction de notre mouvement ». Guillaume Soro avoue que l’exil « n’est pas facile ». Mais, dit-il, il « permet à un homme politique de se forger, de réfléchir, de bâtir, de construire et ça, c’est très important ».

L’exil de la liberté

L’ancien Premier ministre d’Alassane Ouattara se fixe comme objectif de « rétablir l’État de droit en Côte d’Ivoire ». Pour cela, il se dit « fidèle à l’engagement que j’ai pris vis-à-vis de ma conscience ». Non sans confier : « je partagerai jusqu’au bout l’exil de la liberté. Quand la liberté rentrera, je rentrerai », a dit l’ancien chef rebelle ivoirien. Traqué par la justice de son pays, l’homme est accusé de complot.

L’ancien président du Parlement ivoirien n’est pas le seul dans son camp à être visé par la justice de ce pays ouest-africain. D’ailleurs, début mai 2022, un de ses proches du natif du département de Ferkessédougou avait été interpellé par les autorités ivoiriennes. Il s’agit du commandant Abdoulaye Fofana, son ancien aide de camp.

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Très attaché à l’Afrique Centrale que je suis avec une grande attention. L’Afrique Australe ne me laisse pas indifférent et j’y fais d’ailleurs quelques incursions
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