Les charges reconnues contre l’ancien président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire, sont désormais connues. Guillaume Soro et 19 de ses proches sont accusés de « complot et atteinte contre la sécurité de l’État ».
L’annonce a été faite par le procureur d’Abidjan, s’agissant des charges reconnues contre l’ancien président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire, au terme de l’instruction. Guillaume Soro et 19 de ses proches sont accusés de complot et atteinte contre la sécurité de l’État.
« Le juge d’instruction a terminé ses investigations. L’information judiciaire a démontré indubitablement leur participation active dans la commission de faits de complots et atteinte contre la sécurité de l’État », a indiqué le procureur d’Abidjan, Richard Adou.
L’ex-Premier ministre ivoirien, Guillaume Soro, et 19 autres personnes, des proches de l’ancien président de l’Assemblée nationale ivoirienne, dont de l’ex-ministre Affoussiata Bamba Lamine ou encore de son chargé de communication, Moussa Touré, tous deux en France sont accusées de « complot et atteinte contre la sécurité de l’État ».
Parmi les autres accusés, huit sont poursuivis pour « trouble à l’ordre public » et « diffusion de fausses nouvelles ». Si 19 ont bénéficié d’un non-lieu, d’autres sont toujours incarcérées, comme Rigobert et Simon Soro, deux frères de l’ancien Premier ministre, les députés Alain Lobognon et Sess Souku Mohamed ou encore son ancien chef du protocole, Souleymane Kamagaté Koné, dit « Soul to Soul », note Jeune Afrique.
Révélant que les investigations reposaient sur des écoutes téléphoniques et des perquisitions ayant permis de saisir une cinquantaine de fusils d’assaut Kalachnikov et des lance-roquettes, le procureur d’Abidjan a assuré avoir bon espoir que le mandat d’arrêt émis contre Guillaume Soro en décembre soit exécuté par les autorités françaises..