L’ancien Président de la Côte d’Ivoire détenu à La Haye, Laurent Gbagbo, « sera libre au plus tard à la mi-décembre » 2018. Les avocats de Gbagbo, détenu à La Haye, vont demander à la Cour pénale internationale un non-lieu en faveur de leur client.
Emprisonné depuis sept ans à Scheveningen, dans le quartier pénitentiaire de la CPI, l’ancien chef d’Etat ivoirien envisage de demander sa libération immédiate. Sa défense va demander demain lundi « un non-lieu total » et un « jugement d’acquittement pour toutes les charges et pour tous les modes de responsabilité ». Ce qui est synonyme d’une demande de libération immédiate.
Si pour l’universitaire français Albert Bourgi, ami de longue date de l’ex-Président ivoirien, « le plus plausible désormais, c’est qu’il bénéficie d’un non-lieu », Bernard Houdin, ancien conseiller de l’ex-chef d’Etat rassure pour sa part : «lundi, c’est le début de la fin de ce procès. Il sera libre au plus tard à la mi-décembre ».
Laurent Gbagbo est jugé pour des crimes contre l’humanité présumés commis pendant la crise post-électorale de 2010-2011, qui a fait des milliers de morts en Côte d’Ivoire. Il a été arrêté au même moment que sa femme, Simone, qui elle, a été libérée en août 2018, grâce à une amnistie du Président ivoirien Alassane Ouattara.