Guillaume Soro, le président de l’Assemblée nationale, a rejeté les accusations dont il fait l’objet suite à la plainte déposée par les avocats de Michel Gbagbo. L’ancien chef des forces nouvelles ne reconnait toujours pas la double nationalité du fils de l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo.
La riposte de Guillaume Soro n’a pas tardé. Il a fermement rejeté les accusations des avocats de Michel Gbagbo, suite à la plainte déposée contre lui, à Paris. Il est accusé d’enlèvements, séquestration et traitements humains dégradants sur le fils de l’ancien président ivoirien, Laurent Gbagbo. Des accusations que le président de l’Assemblée et ancien chef des Forces nouvelles a fermement rejetées sur son blog. Il ne mâche pas ses mots. Et conseille à la défense de Michel Gbagbo de déposer plainte contre l’État ivoirien, la France, l’Onu et la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao). Toutes ces instances ont joué un rôle selon lui dans l’opération militaire engagé contre le palais présidentiel pour déloger le camp Gbagbo.
La double nationalité en question
Mais l’avocate de Michel Gbagbo, Habiba Touré, n’a pas l’intention de baisser les bras. « Nous attendons de cette plainte qu’elle aboutisse à la désignation d’un juge d’instruction qui pourra mener tous les actes nécessaires visant à ce que les auteurs des faits dénoncés soient traduits devant les tribunaux », a-t-elle déclaré. Agé de 42 ans, Michel Gbagbo, dont la mère est française, est toujours détenu en Côte d’Ivoire. Depuis son interpellation, le 11 avril 2011, ses avocats n’ont cessé de réclamer sa libération, invoquant sa double nationalité. Une double nationalité que Guillaume Soro ne reconnait toujours pas.
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