Les autorités ivoiriennes ont pris la ferme décision de prendre à bras le corps les phénomènes liés aux coupeurs de route et aux enfants en conflits avec la loi, communément appelés « Microbes ».
La chasse aux « Microbes » est ouverte en Côte d’Ivoire, plus précisément à Abidjan. En marge de l’inauguration de la salle d’audience du tribunal de première instance de Daloa, le ministre ivoirien de la Justice, Sansan Kambilé, est revenu sur les instructions données au parquet, « il y a quelques mois ». « Je vous ai fait parvenir, par la voie hiérarchique, deux circulaires relatives à la gestion de certains phénomènes, à savoir celle de la gestion des coupeurs de route et des enfants en conflits avec la loi », pour ainsi citer ceux communément appelés « Microbes » et qui sèment la terreur à Abidjan et ses environs, note Koaci.
« Je tiens à vous réitérer mes instructions y relatives. Je vous vous invite à une extrême fermeté dans la répression des auteurs des infractions commises dans le cadre de ces phénomènes. Je vous exhorte tous de faire en sorte que force reste à la loi. Je veillerai personnellement, dans les jours à venir, au respect scrupuleux de ces instructions (…). Je suis ferme la dessus, j’exige une extrême fermeté vis-à-vis des coupeurs de routes des soi-disant enfants en conflit avec la loi parce qu’en réalité, on se rend compte que ce sont des majeurs, ce sont des majeurs pénaux. Et donc j’ai réitéré ses instructions. Force restera à la loi. Dorénavant, tout ceux qui seront pris, seront poursuivis et vont recevoir des sanctions extrêmement fortes, le maximum au besoin, parce qu’il s’agit de voyous, de délinquants, de personnes qui sont en réalité des criminelles », a, selon Koaci, confié le ministre.
Poursuivant sur le cas des coupeurs de routes et des enfants en conflit avec la loi, le ministre insiste qu’« ils sont auteurs de vols en réunions et à mains armées, donc la sanction c’est 20 ans et les commanditaires seront recherchés et poursuivis également parce qu’on ne peut pas continuer à troubler la quiétude des populations en causant ce genres d’actes. Dès mon retour à Abidjan, je veillerais à ce que ces instructions soient respectées par mon parquet ». Une mise en garde ainsi faite aux malfaiteurs qui, selon le ministre de justice, seront traqués jusque dans leurs derniers retranchements.