L’Autorité pour le désarmement, la démobilisation et la réintégration (ADDR) des ex-combattants en Côte d’Ivoire a sollicité l’aide de l’opposition du Front populaire ivoirien (FPI), ce mardi, pour réussir sa mission.
Le directeur de l’Autorité pour le désarmement, la démobilisation et la réintégration (ADDR) des ex-combattants, Fidèle Sarassoro, a sollicité l’aide du Front populaire ivoirien (FPI), principal parti d’opposition de Côte d’Ivoire. Il a rencontré le président de ce parti, Pascal Affi N’Guessan, ce mardi, rapporte Notre Voie.
Le président de l’ADDR a demandé au président du FPI son soutien afin d’accélérer le processus. Celui a souhaité la création d’un cadre de concertation pour permettre à ce parti de soutenir cette démarche.
46 000 ex-combattants réinsérés
Fidèle Sarassoro a indiqué que « le processus avance très bien ». « sur un effectif de 74 mille ex-combattants, 46 000 ont pu être réinsérés. Et 19 500 armements collectés au nombre desquels se trouvent 9 500 fusils et armes de guerre, dont 70% sont fonctionnels », a-t-il précisé.
La rencontre s’est déroulée dans la résidence du président du FPI, en présence de son chef de cabinet adjoint, Kouakou Krah, ainsi que de Michel Amani N’Guessan et de Gnato Zié, chargés des questions de sécurité, de défense et du désarmement des ex-combattants.