Le nouveau président du parlement ivoirien s’appelle Guillaume Soro. Il a été élu à l’unanimité ce lundi, à Yamoussoukro, la capitale politique ivoirienne. Son parti, le Rassemblement des Républicains (RDR), détient la majorité à l’Assemblée nationale. Guillaume Soro avait démissionné jeudi dernier de la primature pour se consacrer à ses fonctions de député de la circonscription de Ferkéssedougou-commune, dans le nord du pays.
|– A lire aussi :
Guillaume Soro : itinéraire d’un chef rebelle|
L’ex-Premier ministre ivoirien Guillaume Kigbafori Soro a été élu à la tête du parlement par 236 voix sur 249 ce lundi dans la capitale politique ivoirienne, Yamoussoukro. Son parti, le Rassemblement des Républicains (RDR, au pouvoir), détient la majorité absolue avec 138 députés. Le secrétaire général de l’ex-rébellion des Forces nouvelles (FN) devient le deuxième personnage de l’Etat ivoirien et le dauphin constitutionnel du Président Alassane Ouattara.
Guillaume Soro a démissionné ce jeudi après la proclamation des résultats définitifs des législatives. Ces derniers ont confirmé son élection à la tête de la circonscription de Ferkessédougou-commune, sa région natale dans le nord du pays.
Le plus jeune président de l’Assemblée nationale
Son élection n’est pas une surprise bien qu’il n’ait pas encore officiellement les quarante ans requis pour accéder à la présidence de l’institution. Guillaume Soro est né le 8 mai 1972. Il sera le plus jeune président de l’Assemblée nationale de l’histoire de la Côte d’Ivoire.
L’ancien Premier ministre a été investi par le RDR ce dimanche. La première vice-présidente de l’Assemblée est également issue des rangs du RDR : Me Sarah Fadiga-Sacko a été élue députée de la circonscription de Touba.
Le principal allié politique du RDR, le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), est représenté par 86 députés. Les autres alliés du du parti au pouvoir, à savoir l’Union pour la démocratie et la paix (UDPCI), le Mouvement des forces d’avenir (MFA) détiennent respectivement 8 et 3 sièges. L’Union pour la Côte d’Ivoire (UPCI) dispose, quant à lui, d’un siège. Les 17 sièges restant sont occupés par des indépendants. Le parti de l’ancien Président Laurent Gbagbo, le Front populaire ivoirien (FPI), est absent de l’hémicycle. Il a boycotté les législatives de décembre dernier.