Ce lundi 31 août 2020 est le dernier jour de dépôt des candidatures pour la Présidentielle du 31 octobre, en Côte d’Ivoire. Les partisans de Laurent Gbagbo et de Guillaume Soro ont promis de déposer la candidature de leurs leaders, contre vents et marées.
Condamné chacun à 20 ans de prison ferme dans leur pays, la Côte d’Ivoire, l’ancien Président, Laurent Gbagbo, et l’ancien Premier ministre et Président de l’Assemblée nationale, Guillaume Soro, ont été privés de leurs droits civiques. Ils ne peuvent donc ni voter ni se porter candidat. Mais leurs partisans respectifs n’entendent pas du tout la chose de cette oreille.
Concernant Laurent Gbagbo, c’est la plateforme Ensemble pour la Démocratie et la Souveraineté (EDS), une coalition politique d’opposition portée sur les fonts baptismaux, le 20 avril 2017, qui porte sa candidature. Composée de formations politiques comme le Rassemblement pour la paix (RPP), l’Alliance ivoirienne pour la République et la démocratie (AIRD), l’Union des nouvelles générations (UNG) et le Front populaire ivoirien (FPI) aile Aboudramane Sangaré de regrettée mémoire, le Congrès panafricain des jeunes et des patriotes (COJEP) et de syndicats comme le Syndicat national agricole pour le progrès en Côte d’Ivoire (SYNAP-CI), cette coalition présidée par Georges Armand Ouégnin entend déposer, dans cette matinée, la candidature de l’ancien Président.
Du côté de Guillaume Soro, c’est son mouvement, Générations et peuples solidaires (GPS) qui entend déposer sa candidature en début d’après-midi, 13 heures, selon des sources locales. Même s’ils ont pris l’option de déposer les candidatures de Laurent Gbagbo et de Guillaume Soro, les partisans des deux hommes politiques savent d’avance qu’elles seront rejetées par la CEI.