La Côte d’Ivoire se réveille, ce lundi, au lendemain de la sanglante attaque terroriste qui a frappé le Grand Bassam et qu, selon un dernier bilan fait état de 21 morts dont trois assaillants.
Quinze civils et trois membres des forces de sécurité ont été tués, ce dimanche 13 mars 2016, dans l’attaque djihadiste contre la station balnéaire de Grand Bassam, près d’Abidjan. C’est ce qu’a annoncé, ce lundi 14 mars 2016, le ministre ivoirien de l’Intérieur, Hamed Bakayoko.
Lors d’une conférence de presse à l’issue d’un conseil des ministres extraordinaire, alors que les précédents bilans officiels faisaient état de 14 civils et deux membres des forces de sécurité tués, ainsi que six assaillants abattus, le ministre Hamed Bakayoko a précisé que « trois terroristes ont été abattus ». « Hier, sur le théâtre des opérations, dans le feu de l’action, un certain nombre d’informations ont été données et après des recoupements ont été faits. On regarde exactement les personnes décédées identifiées à la morgue et c’est sur la base de cela nous donnons le chiffre exact » , a indiqué le ministre.
D’autre part, un des membres des forces spéciales, blessé lors de l’assaut contre les djihadistes, est décédé pendant la nuit. Le ministre a précisé qu’il y avait 33 blessés dont 26 qui étaient encore hospitalisés. Il a ajouté que le ratissage se poursuivait. « On prend toutes les précautions pour que le ratissage soit le plus large possible ». Hamed Bakayoko a promis plus de précisions sur l’identité des victimes comme des assaillants une fois que le procureur aurait procédé aux identifications complètes. Il a en outre indiqué qu’un deuil de trois jours avait été décrété.
« Le but recherché c’est de faire peur. La première réponse, c’est de ne pas avoir peur. Nous les Ivoiriens demeurons debout », a-t-il ajouté pour rassurer le peuple ivoirien qui vit un chaos après cette tragédie.