La Côte d’Ivoire s’est réveillée dans la consternation avec l’attaque, durant la nuit, d’un poste-frontière avec le Burkina Faso, qui a coûté la vie à une dizaine de militaires.
Une première en Côte d’Ivoire, depuis l’attaque de Grand-Bassam en 2016. Plusieurs sources sécuritaires ivoiriennes et burkinabés ont évoqué une attaque djihadiste contre une base des forces de défense et de sécurité ivoiriennes dans le nord-est de la Côte d’Ivoire. L’attaque a eu lieu à Kafolo, localité frontalière avec le Burkina Faso.
Une source ivoirienne, qui a confié à l’AFP qu’il y a « une dizaine de victimes » ajoute qu’un assaillant a été tué, alors qu’une autre fait état de « 12 morts, dont 11 militaires et un gendarme ». Cette dernière source renseigne en outre que « 6 blessés et 2 disparus » sont aussi à déplorer. Parallèlement, une autre source ivoirienne parle de « 9 morts ».
Pour sa part, une source burkinabé a évoqué « 10 militaires et un gendarme tué, et deux autres portés disparus », ainsi qu’« un assaillant neutralisé ». L’assaut a été lancé vers 3 heures du matin dans « la même zone que l’opération anti-djihadiste, « Comoé », qui visait à déloger des djihadistes du secteur.
Conjointement menée par les armées ivoirienne et burkinabé, au mois de mai, cette opération coup de poing avait conduit à la mort de huit djihadistes présumés. Quelque 38 suspects avaient alors été appréhendés au cours de cet assaut militaire conjoint, qui avait permis de détruire une base djihadiste.
C’est la première attaque djihadiste sur le sol ivoirien depuis l’attentat de Grand-Bassam. Pour rappel, la Côte d’Ivoire a été la cible d’une attaque djihadiste, le 13 mars 2016. Des assaillants avaient ouvert le feu sur la plage dans la station balnéaire de Grand-Bassam, près d’Abidjan. Assaut sanglant qui avait coûté la vie à 19 personnes.
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