Au moins 13 personnes dont deux enfants ont été tuées dans l’attaque jeudi d’un village du sud-ouest de la Côte d’Ivoire, frontalier du Liberia.
La violence prend une autre dimension en Côte d’Ivoire où un village a été attaqué jeudi, causant la mort d’au moins 13 personnes dont deux enfants.
Selon le ministre ivoirien de la Défense, Paul Koffi Koffi, qui en a fait l’annonce vendredi, le village du sud-ouest de la Côte d’Ivoire, frontalier du Liberia, a été attaqué. Ce qui fait une seconde attaque violente en trois mois.
M. Koffi Koffi indique en outre que l’attaque a fait treize morts : trois chez les militaires en faction dans cette région, et dix chez les civils. Parmi les civils, toujours selon les précisions du ministre de la Défense, figurent deux enfants : un de cinq ans et un autre de sept ans.
L’attaque, selon le ministre ivoirien de la Défense, est l’oeuvre d’une « quarantaine de bandits armés de kalachnikov, d’armes blanches qui écument depuis deux mois la zone pour piller les cases, les récoltes, incendier les villages (…). L’attaque est survenue dans le village de Faiteh, à 9 kilomètres de Grabo, dans la nuit de mercredi à jeudi ».
A rappeler qu’au mois de février dernier, quatre soldats ivoiriens avaient été tués dans une attaque similaire perpétrée par des hommes armés non identifiés. Ils avaient commis leur forfait contre les forces de sécurité ivoiriennes basées à Grabo.