C’est ce mercredi matin que l’ancien président de la Fédération Internationale d’Athlétisme, Lamine Diack, fera face au juge pour répondre des accusations de corruption, dissimulation de preuves de dopage, blanchiment d’argent. Le Sénégalais risque jusqu’à 10 ans de prison.
Entamé lundi 8 juin, le procès de l’Athlétisme mondial, en lien avec une affaire de dopage et de gros sous, va se poursuivre ce mercredi 10 au matin, à Paris. L’ancien président de la Fédération Internationale d’Athlétisme, Lamine Diack, est accusé d’avoir aidé des Russes à échapper à des poursuites pour dopage, lors des Jeux Olympiques de Londres en 2012.
Dans cette affaire, sont cités le fils de Lamine Diack, Papa Massata Diack, patron de l’agence de consulting et de marketing Pamodzi, qui aurait amassé de fortes sommes d’argent au cours de ces tractations autour de ce scandale de dopage d’athlètes russes. Deux personnalités, non des moindres sont aussi citées, dans ce scandale, qui a eu lieu sous le magistère de Lamine Diack, qui a dirigé l’IAAF entre 1999 et 2015.
Au rang de ces grosses pointures, deux chefs d’Etat. D’abord le Président du Sénégal, Macky Sall dont la campagne pour la Présidentielle aurait bénéficié de ces sommes récoltées chez les russes par Lamine Diack, qui aurait réclamé 3,45 millions d’euros à des athlètes russes contre la promesse de les laisser dans la compétition.
L’autre dirigeant n’est autre que le roi Mohammed VI dont le nom a été cité dans ce scandale. La raison : une Cartier acquise par Papa Massata Diack au cours de ses folles dépenses et qui aurait été localisée au bras d’une nièce de Mohammed VI qui pourrait être Lalla Soukaïna, la fille de Lalla Meryem. A Dakar comme à Rabat, les yeux sont rivés sur la France où se déroule le procès. Lamine Diack va parler ce matin.
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