Coronavirus en Ouganda : le confinement général décrété


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Le Président ougandais, Yoweri Museveni
Le Président ougandais, Yoweri Museveni

Pour briser la chaine de propagation de la Covid-19 dans son pays, Yoweri Museveni, président de la République du Rwanda, a décrété le confinement général pour une période de deux semaines. Une situation que vivent mal les citoyens et qui pourrait conduire à l’insécurité.

Le lundi 30 mars 2020, le Président ougandais a décrété le confinement général dans le pays. La circulation des véhicules privés est interdite sur toute l’étendue du territoire. Une décision qui prend effet immédiat après notification et qui durera 14 jours. Selon les explications de l’homme d’Etat, la décision du gel de déplacement devrait être appliquée sans préavis pour que les citoyens n’aient pas le temps de se déplacer vers d’autres régions, en faisant circuler le virus par la même occasion.

Toutes les entreprises, boutiques et centres commerciaux n’intervenant pas dans le domaine alimentaire doivent fermer également. Les rassemblements publics sont d’ailleurs strictement interdits. Les transports en commun sont bloqués et les écoles et autres centres de formations fermées dans le pays qui a déjà enregistré 33 cas de personnes testées positives au Coronavirus. Néanmoins, les déplacements pédestres sont encore autorisés.

Des restrictions asphyxiantes pour une population majoritairement pauvre

Les vendeurs de denrées alimentaires sont obligés de vivre près de leur marchandise. Ils ne sont pas autorisés à rentrer chez eux avant l’échéance des 14 jours de confinement. Les malades et les femmes enceintes presque à terme sont obligés de solliciter une autorisation auprès d’une autorité avant de sortir.

Mais les mesures strictes imposées par le gouvernement, même si elles semblent s’imposer au regard de la propagation rapide du virus, ne sont pas favorablement accueillies par les citoyens. Dans un pays où la majorité de la population vit du secteur informel et des recettes faites au jour le jour, les mesures gouvernementales sont asphyxiantes. Certains acteurs de la société civile pensent que cette situation pourrait conduire à l’insécurité si rien n’est fait.

Le gouvernement a toutefois fait la promesse de dons de denrées alimentaires aux citoyens ayant des difficultés à joindre les deux bouts, en raison des restrictions.

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