Alors qu’il a été fait état d’un cas de coronavirus en Algérie, Abderahmane Benbouzid, ministre algérien de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, fait l’état des lieux sur la maladie, au moment où l’inquiétude gagne du terrain dans ce pays d’Afrique du Nord.
C’est au cours d’un entretien accordé au quotidien algérien Liberté, ce jeudi 27 février 2020, que le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abderahmane Benbouzid, a tenté de donner des assurances quant à la propagation du coronavirus. Cette sortie intervient alors que l’Algérie évoque, sur son sol, la présence d’un cas, un ressortissant italien, « en voie de guérison ».
« Quand la maladie s’est rapprochée de l’Algérie en atteignant le Bassin méditerranée, nous avons élevé le niveau d’alerte. Un dispositif global est mis en place, depuis le 23 janvier », a rassuré le ministre, qui va plus loin, affirmant que l’Algérie est prête à affronter la situation, rappelant au passage que son pays avait produit localement un vaccin, durant la période où la grippe aviaire constituait une menace d’ordre mondial.
Mieux, souligne Abderahmane Benbouzid, il est prévu, dans son agenda, une présentation qu’il fera « personnellement » d’un exposé sur le risque du coronavirus en Algérie, lors du prochain Conseil des ministres. Pour sa part, Djamel Fourar, Directeur de la Prévention et de la Promotion au ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, a assuré, ce jeudi, que l’Algérie n’a enregistré aucun autre cas positif de coronavirus excepté celui importé par un ressortissant italien.
« Nous n’avons enregistré, à l’heure actuelle, aucun cas positif de coronavirus, à part celui isolé importé par un ressortissant italien, actuellement en voie de guérison », a déclaré Fourar, en marge du lancement d’un Centre d’appel en lien avec le coronavirus en Algérie. Une manière de dire aux Algériens qu’ils n’ont aucune raison de s’inquiéter.