COP23 : Sassou N’Guesso plaide pour la mobilisation des financements pour le fonds bleu


Lecture 2 min.
arton60013

Sur la tribune de la 23e conférence des Nations unies sur la lutte contre le changement climatique à Bonn en Allemagne, le président congolais, Denis Sassou N’Guesso a plaidé mercredi dernier en faveur de la mobilisation des financements du Fonds Bleu dédié à la préservation des écosystèmes du Bassin du Congo.

«Mon message à cette tribune de la COP23 est de vous dire que le Fonds Bleu pour le Bassin du Congo est sur les rails. Je demande l’adhésion de toute l’Afrique et l’obtention, enfin, des financements qui ont été promis. Car, en développant les richesses du Bassin du Congo, nous pourrons espérer enrayer la pauvreté, donner une réponse forte au terrorisme et empêcher les jeunes de sombrer dans les océans ou d’errer dans les camps de migrants », a déclaré Denis Sassou N’Guesso, relayé par nos confrères du site Congobrazza.

«C‘est une idée généreuse, un projet important pour l’humanité », a ajouté le numéro un congolais. Denis Sassou N’Guesso qui a fait du développement durable un axe majeur de la stratégie de croissance de son pays, a salué la solidarité de ses homologues de persister à parler d’une même voix à Bonn. Heureux de constater qu’après les rencontres de la COP21 à Paris et les résolutions de Marrakech, c’est ensemble qu’ils font face en ce qui concerne la recherche de l’éradication des méfaits climatiques.

Malgré l’absence du soutien international qui tarde à venir, le chef de l’Etat congolais a exhorté la communauté internationale à se souvenir de ses promesses.

Le président congolais a prononcé son discours en présence de son homologue guinéen, Alpha Condé, et du délégué de l’Union africaine.
Le président français, Emmanuel Macron et la Chancelière allemande, Angela Merkel sont les seuls chefs d’États de pays développés à être venus à la COP 23.

« Malheureusement, Emmanuel Macron est venu les poches vides à la COP 23 et n’a fait aucune nouvelle annonce financière pour les pays les plus pauvres, qui sont pourtant en première ligne du changement climatique », déplorent nos confrères de Brazzaville.

Newsletter Suivez Afrik.com sur Google News