En tous plus de 150 chefs d’Etat et gouvernement du monde entier participent à la conférence sur le climat à Paris, la COP21, dont le Président russe Vladimir Poutine et son homologue américain Barack Obama qui ont effectué tous les deux des discours.
La cérémonie d’ouverture officielle de la conférence sur le climat à Paris, la COP21, s’est terminée ce lundi matin. Les discours des dirigeants du monde entier réunis ce lundi à Paris à l’occasion de la COP21, la plus grande conférence sur le climat, se sont multipliés. Le Président Barack Obama a appelé les dirigeants du monde à « être à la hauteur des enjeux que pose le réchauffement inédit de la planète », estimant « qu’il n’y avait pas de conflit entre croissance et protection de l’environnement ». Selon lui, « aux Etats-Unis, nous avons vécu les menaces du changement climatique. Je suis conscient que nous sommes à la source de ce problème, il va de notre responsabilité d’y remédier ».
De son côté, le Président russe Vladimir Poutine, affirme que la Russie œuvre à la réduction de gaz à effet de serre, notamment en modernisant ses structures, le tout en doublant son PIB. Il a également souligné le rôle des forêts, nécessaire à préserver car elles sont un « poumon pour la planète » et nombreuses en Russie.
La question du terrorisme qui menace le monde a aussi été abordéé d’autant que la COP21 se déroule deux semaines après les attentats de Paris, qui ont fait 130 morts, et plus de 300 blessés, selon le dernier bilan fourni par les autorités françaises. « Le monde fait face à deux menaces terribles : le terrorisme et le changement climatique », a pour sa part déclaré ce matin Laurent Fabius, ministre français des Affaires étrangères, qui préside la réunion de Paris. Laurent Fabius a également estimé que la mobilisation des chefs d’etat était déjà « un succès », soulignant que « dans onze petits jours, nous devenons parvenir à un accord universel et ambitieux ». Pour ce faire, « je devrai en tant que président être à l’écoute de chacun et impartial ».
De leur côté, « les pays développés doivent tenir leurs promesses et mobiliser 100 milliards de dollars par an. C’est le point de départ des objectifs et engagements financiers. Nous sommes à un moment charnière de l’avenir de vos pays, de vos peuples et de notre maison commune, la planète terre. C’est à vous qu’appartient le sort de l’accord de Paris. L’avenir de notre planète est entre vos mains », a indiqué Ban Ki-moon, le secrétaire général de l’ONU.