Alors que la crise du Covid-19 fait rage, le retour au pays, le 11 septembre dernier, de 256 jeunes Congolais formés en Médecine à Cuba, loin de simplement faire date, est aussi le signal fort d’une profonde métamorphose en cours dans ce pays.
En effet, dans un contexte où la précarité s’est renforcée du fait de la pandémie, dans une large frange de la population africaine, notamment jeune, et à laquelle n’échappe pas celle du Congo; le désir d’eldorado ne s’en est que davantage consolidé.
Dans un schéma pareil, on note aisément le contraste, pour saisissant qu’il soit, qui caractérise le retour, massif qui plus est, des étudiants congolais partis il y’a sept ans étudier à Cuba. Ce choix est salutaire et noble parce que porteur de volonté, de détermination et d’une formidable empreinte patriotique, dans un pays qui en a besoin pour faire face à la crise et au-delà pour assurer le bien-être des populations du Congo.
Et pour cause ! Le désir manifeste de servir dans de bonnes conditions a motivé l’appel des jeunes médecins à un renforcement des hôpitaux en appareillages. Le gouvernement, quant à lui, a promis à ses « perles », par la voix de son Premier ministre, une « insertion la plus régulière et optimale possible ». Selon le ministre de l’Enseignement Supérieur, Bruno Jean Richard Itoua, « tous ces jeunes médecins bénéficieront des stages et seront tous intégrés dans la Fonction publique ».
De quoi permettre à ces jeunes femmes et hommes de se mettre au service de leur pays dans les meilleures conditions; eux qui ont juré, à travers le serment d’Hippocrate, de promouvoir la santé dans tous ses éléments, physiques et mentaux, individuels et sociaux; de veiller au respect absolu de la vie humaine et de »soulager des souffrances ».
Puisse donc, un bon vent accompagner leurs carrières et puisse la jeunesse africaine du continent et de la diaspora, trouver dans leur exemple, une occasion providentielle et des raisons de rester ou de rentrer…parce que tout se joue au pays !