Congo : le FMI attendu à Brazzaville


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Une délégation du Fonds monétaire international (FMI) est attendue en début de semaine dans la capitale congolaise. Elle aura des entretiens avec les plus hautes autorités du Congo sur la situation économique et financière du pays.
Cette mission est importante pour la République du Congo, dont l’économie subit de plein fouet les effets de la crise due à la baisse des prix du baril de pétrole sur le marché mondial.

Au début de l’année en cours, la dette congolaise était estimée à 77% du Produit intérieur brut (PIB) contre 50% en décembre 2015, selon le gouvernement. Les discussions entre les deux parties devraient à terme aboutir à la conclusion d’un programme soutenu par le FMI portant sur la mise en œuvre des réformes.

En clair, le Congo procédera à des ajustements budgétaires dans la perspective de retrouver ses équilibres macroéconomiques affaiblis par la baisse des ressources publiques. Conscient de l’amenuisement des ressources nationales, le pays s’est engagé à diversifier son économie en mettant l’accent dans les secteurs comme l’agriculture et le tourisme ; améliorer l’environnement des affaires, réduire le train de vie de l’Etat.

En marge de la 72è Assemblée générale des Nations unies à New York, aux Etats-Unis d’Amérique, la directrice générale du FMI, Christine Lagarde, a eu un tête-à-tête avec le président Denis Sassou N’Guesso, à qui elle a réitéré l’engagement de son institution à soutenir le Congo.

Hormis le Congo, le FMI entend également signer un accord sur un programme économique avec la Guinée équatoriale. Ces deux pays sont en fait les derniers appelés à boucler leurs discussions avec le Fonds. Car, celui-ci a déjà conclu des accords avec les quatre autres Etats membres de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cémac) à savoir: le Cameroun; le Gabon; le Tchad et la République centrafricaine (RCA).

L’ouverture des négociations avec le FMI est d’ores et déjà une bonne nouvelle pour le Congo, et pour son président Denis Sassou N’Guesso, qui avait évoqué cette perspective lors de son discours, lors de la fête nationale, lors duquel il avait procédé à des aménagements dans l’équipe gouvernementale.

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