Le chef d’Etat congolais, Denis Sassou Nguesso, a indiqué mardi qu’un dialogue national allait s’ouvrir du 11 au 15 juillet.
Le dialogue national se déroulera du 11 au 15 juillet prochain a annoncé le chef d’Etat congolais Denis Sassou Nguesso dans un message télévisé mardi dernier.
Une partie de l’opposition, la même qui dénonçait la nature « trop présidentielle » de l’Etat congolais, lui reproche de vouloir modifier la Constitution… afin de permettre sa réélection. Elle avait déjà boycotté les consultations en mai et juin en vue de préparer ce dialogue national. L’Union panafricaine pour la démocratie sociale (UPADS) notamment a dénoncé ces discussions visant à aboutir à un référendum ouvrant la possibilité pour Denis Sassou Nguesso d’être candidat à un.nouveau mandat. D’autres mouvements ou associations défendent au contraire l’idée qu’une refonte de la Constitution ne serait pas un luxe, notamment pour créer un poste de Premier Ministre responsable devant le Parlement.
Faire évoluer les institutions de la République ?
Le président de la République du Congo a précisé qu’il allait mettre en place une commission préparatoire à ce dialogue au sein duquel siégera un comité d’experts chargés de répondre aux questions suivantes : « comment devrait-on organiser au mieux les scrutins à venir dans notre pays ? Fait-on, oui ou non, évoluer les institutions de la république ? Si c’est oui dans quel sens souhaite-t-on les faire évoluer ? Et si c’est non, pourquoi ? Tous les éléments de réponse seront mis à la disposition des participants au dialogue », rapporte Radio France internationale.
Les différents participants qui seront appelés à participer à ce dialogue n’ont pas été précisés. Le parti au pouvoir a indiqué espérer que tous les Congolais prendront part à ces discussions.