Congo : le Brazzaville des médias français est loin de la réalité!


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En écoutant certains médias étrangers on a l’impression que le feu couve à Brazzaville alors que sur place la ville est calme et que les populations vaquent à leurs occupations quotidiennes. La tension post-électorale a été très vite maîtrisée par l’Etat congolais.

En sillonnant la capitale congolaise de Poto-Poto à Kintélé, on constate réellement que les soubresauts notés dans la nuit du 04 avril dernier à Brazzaville sont loin derrière les Congolais car la situation a été maîtrisée rapidement et la paix civile aussitôt restaurée.

Le « Nouveau Congo » est en chantier avec l’arrivée des Chinois. En deux ans la capitale s’est complètement métamorphosée avec de nouvelles routes qui relient le centre-ville à Ngamassoko en passant par Mpila jusqu’au nouveau stade construit par les chinois inauguré pendant les jeux olympique du mois de septembre dernier à Kintélé. La voie rapide qui longe le fleuve et multiplie les points de vue sur le Congo et Kinshasa transfigure le rapport entre Brazzaville et ses berges, permettant un véritable « retournement urbain » comme l’avait souhaité le Président Sassou N’Guesso.

Dans ce nouveau quartier, une université avec des commodités européennes dotée de chambres climatisées, va accueillir bientôt plus de vingt mille étudiants. La nuit, la corniche du 15 Août qui illumine la ville jusqu’à l’autre rive du fleuve à Kinshasa, la capitale de l’ancien Zaïre, risque de créer des jaloux chez les voisins ex-zaïrois. Deux tours jumelles en construction en face l’Hotel Radisson inauguré récemment, avec RAMADA un autre Hôtel de luxe situé au carrefour Coupole, non loin de l’Ambassade de France.

Si cette cadence est maintenue avec les nouveaux contrats que le pays a signé avec les asiatiques, le quinquennat de Denis Sassou N’Guesso fera de Brazzaville le Paris de l’Afrique.

Selon Demba Elimane Ciré Diaw, un commerçant sénégalais arrivé à Brazzaville en 1969, le pays est calme, les étrangers n’ont aucun problème ici. Lors des dernières élections présidentielles « il y a eu plus de peur que de mal », nous dit celui qui a connu toutes les guerres dans ce pays : « ce n’est pas ce petit bruit qui va faire fuir l’éléphant dans sa jungle ». Le nouveau gouvernement est en train de changer la mentalité congolaise. Pour celui qui a écouté le discours de Denis Sassou N’Guesso lors de son investiture, il est facile de croire qu’un nouveau Congo est possible. Et pour le visiteur, le pays est réellement en chantier, en pleine construction de cet avenir.

Par Mamadou Ly, d’Afriquemidi.com

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