Après, « Oser l’Afrique », l’acteure socio-politique Chantal Malion vient de publier « Congo ce que je sais », un nouveau livre qui met en exergue les vérités sur le mal qui entrave l’élan du développement de la République du Congo.
« Menace de mort, injures, paroles offensantes et violentes à mon égard. Peu importe les coups, notre objectif est de rester debout pour le Congo ». C’est à travers ces quelques lignes que Chantal Malion synthétise son livre qui met en lumière sa détermination dans la lutte socio-politique.
Dans ce nouveau livre, Chantal Malion évoque les défis auxquels le peuple congolais fait face, citant entre autres, la pauvreté, le manque d’emploi, d’infrastructures, la malnutrition, le problème d’accès aux soins de santé, à l’eau potable. Elle indique que cette précarité tire son origine dans « l’histoire, dans l’exercice néo-patrimonialiste du pouvoir, mais aussi dans l’attitude ambiguë des organisations et partenaires internationaux, si complaisants envers les autorités en place. Cette impasse a toutes sortes de visages. Ce peut être l’impasse du manque d’argent, l’impasse du deuil, l’impasse de la pauvreté, l’impasse de l’impropriété, l’impasse de la maladie, l’impasse de la prostitution, l’impasse des tyrannies, l’impasse des guerres », note-t-elle.
Eveil de conscience
Pendant cette période marquée par les élections générales dans ce pays, celle qui n’a pas pu présenter sa candidature suite « aux problèmes financiers », selon certaines indiscrétions, tacle le régime en place. « Dans une telle situation, les impossibilités gouvernent orgueilleusement la vie. Elles indiquent clairement qu’il n’y a, pour l’être enfermé, aucune chance de s’en sortir, car l’impossibilité est terrible. Elle ruine les forces de la vie intérieure de tout combattant, jusqu’à atteindre sa foi en lui et surtout, en un quelconque secours de qui que ce soit », a-t-elle déclaré.
Dans son deuxième livre Chantal Malion « se demande comment servir autrement l’Afrique en général et plus particulièrement le Congo, son pays ». Pour elle, la meilleure lutte passe par « l’engagement pour autrui ». Celle qui se définit comme la « voix des sans-voix » ne veut plus voir ses compatriotes dans l’impasse. « Comme la connaissance sauve le peuple et libère le pays au fur et à mesure, je dirai ce que je sais, à commencer par le mal congolais qui est bien réel », ajoute-t-elle.
Un livre, un engagement !
Au-delà de l’éveil de conscience, ce livre montre l’engagement de l’acteure socio-politique dans sa lutte. D’après cet ouvrage, quand Chantal Malion « s’engage et qu’elle agit, elle ne suit que sa voix intérieure, et elle devient la voix des sans-voix ! Alors, plus rien ne l’arrête. Sauf la soif et la souffrance de celui où celle que les forces contraires à la vie ont décidé de ruiner et de tuer ».
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