Accusé de rébellion et atteinte à la sécurité intérieure de l’État, l’ex-numéro deux des renseignements du Congo, Marcel Ntsourou, a été condamné ce jeudi aux travaux forcés à perpétuité.
Marcel Nstourou est désormais fixé sur sort. Accusé de rébellion et atteinte à la sécurité intérieure de l’État, l’ex-numéro deux des renseignements du Congo, a été condamné ce jeudi aux travaux forcés à perpétuité.
La cour criminelle l’a reconnu coupable de « rébellion, détention illégale d’armes de guerre et de munitions, assassinat, coups et blessures volontaires et association de malfaiteurs », mais n’a pas reconnu contre lui l’accusation « d’atteinte à la sûreté de l’État ». Les 59 autres personnes, qui comparaissaient avec lui dans le même procès, ont été condamnées à des peines allant de 7 à 15 ans de travaux forcés. En revanche, la justice a acquitté cinquante-quatre autres prévenus, dont la femme de Marcel Ntsourou.
L’ex-colonel avait été interpellé le 16 décembre 2013 au terme de violents affrontements entre ses miliciens et l’armée en plein centre de Brazzaville.