Parrainé par l’ONU à Genève, le dialogue politique sur la crise au Yémen est dans l’impasse. Les alliés de l’Arabie Saoudite, notamment l’Egypte et le Soudan, ont empêché les rebelles Houthis d’emprunter leur espace aérien.
Initiée par l’ONU pour sortir le Yémen du bourbier, une médiation est censée réunir à Genève les représentants du régime réfugiés en Arabie Saoudite et les rebelles Houthis. Mais l’Égypte et le Soudan ont empêché les membres de la rébellion d’emprunter leur espace aérien.
Présent à Genève pour ces pourparlers, Seif Al Washli, représentants des Houthis, est pessimiste. Il accuse l’Arabie Saoudite de torpiller le processus de paix. « Il y a peu d’espoir en ce qui concerne cette réunion. Pour l’instant, l’Arabie Saoudite semble décidée à poursuivre cette guerre et il n’y a pas de signe permettant de croire qu’elle a l’intention d’arrêter son agression au Yémen ».
Positions éloignées
Selon l’ONU, les positions des deux camps sont distendues si bien que le dialogue va se dérouler distinctement entre les deux délégations présentes. Elle souhaite obtenir une cessation des hostilités entre les parties belligérantes pour un délai de 15 jours.
Par ailleurs, Riadh Yassin, ministre des Affaires étrangères yéménite, accuse les Houthis de faire preuve de manque de volonté. « Nous ne sommes pas optimistes, les Houthis refusent toujours d‘être raisonnables, et même quand ils acceptent quelque chose, ils l’annulent ensuite ».