Oscar Pistorius, qui a tué sa petite amie par balles en 2013, a officiellement saisi la Cour constitutionnelle sud-africaine, pour contester sa condamnation en appel pour meurtre.
Rebondissement dans l’affaire Oscar Pistorius. Le champion paralympique sud-africain, qui a tué sa petite amie par balles en 2013, a officiellement saisi la Cour constitutionnelle, la plus haute juridiction du pays, pour contester sa condamnation en appel pour meurtre.
« Nous avons déposé une demande de saisine de la Cour constitutionnelle », a déclaré Andrew Fawcett, l’un des avocats de l’athlète. En première instance, Oscar Pistorius a été reconnu coupable d’homicide involontaire et condamné à cinq ans de prison, en 2014. Mais en décembre 2015, la Cour d’appel a requalifié le crime de Pistorius en meurtre, passible d’au moins 15 ans de prison. Sa peine n’a pas encore été fixée.
Le premier verdict qui avait condamné Pistorius à cinq ans de prison ferme avait été accueilli comme un scandale à l’international. En ce sens que le procès avait montré que l’athlète avait touché sa petite amie de quatre balles à bout portant et que le premier impact n’était pas mortel. Alors que des voisins avaient témoigné avoir entendu des hurlements de femme femme cette fameuse nuit de la Saint-Valentin, le juge avait rejeté ces témoignages.
Mieux, à l’international, impossible de comprendre que Pistorius, amputé des deux jambes, ait agi seul pour neutraliser celui qu’il prenait pour un cambrioleur, sans au préalable avertir sa sécurité à qui il a dit que « tout allait bien », alors qu’il venait d’abattre sa petite amie Reeva avec un pistolet automatique dont les craquement avaient attiré la curiosité des préposés à la sécurité de l’athlète.
Pour l’heure, cette affaire est entre les mains de la plus haute juridiction d’Afrique du Sud, la Cour constitutionnelle, qui devra se prononcer sur le requête de l’athlète paralympique.