Comores : enquête après la mort en détention de l’agresseur du Président Azali Assoumani


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Le Président Azali Assoumani
Azali Assoumani, Président des Comores

Le commanditaire de l’attaque au couteau ayant « légèrement blessé » le Président Comorien Azali Assoumani, le vendredi dernier, selon le procureur de la République de Moroni. Que sait-on sur sa mort alors qu’il se trouvait aux mains des enquêteurs ?

« Il était isolé dans une salle pour qu’il se calme, hier (vendredi) après son interpellation. Lorsque les enquêteurs se sont présentés ce (samedi) matin, pour l’auditionner, ils l’ont trouvé par terre inanimé », affirme le procureur Ali Mohamed Djounaid pendant la conférence de presse qui s’est tenue au palais de justice de la capitale.

Ahmed Abdou, l’agresseur du Président Azali Assoumani

« Le médecin s’est présenté et après l’avoir examiné, il a constaté le décès », toujours selon la même source. Aucune autre information sur cette affaire qui secoue Les Comores. Pour rappel, présent aux funérailles d’un dignitaire religieux, à quelques encablures de Moroni, le chef d’État, âgé de 65 ans, a été pris pour cible avant que son assaillant ne soit vite maîtrisé puis remis aux « services de sécurité ».

Surnommé « Fanon », Ahmed Abdou, la vingtaine, est un jeune militaire originaire de la petite commune de Salimani-Itsandra, lieu où se déroulaient les obsèques. Fanon, « s’est servi d’un couteau de cuisine » avec lequel il aurait blessé deux personnes dont le Président Azali. « Les agents de la sécurité du Président ont immédiatement maîtrisé le jeune et l’ont remis aux enquêteurs ».

Comprendre les circonstances de la mort

Seulement, ces derniers « n’ont pas eu l’occasion de l’auditionner » vu que l’individu a été retrouvé sans vie et sans plus d’informations sur les circonstances de sa mort. « Une enquête est en cours pour comprendre les circonstances ou les raisons qui ont poussé le jeune (homme) à vouloir attenter à la vie du Président », déclare le procureur.

« Il y aura également une enquête qui va élucider les circonstances de sa mort », a ajouté l’officiel. Le procureur a par ailleurs poursuivi que la dépouille avait été remise à sa famille sans qu’aucune précision n’ait été faite sur une quelconque autopsie réclamée par le Parquet.

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