Ce 14 janvier 2024, les Comoriens ont été appelés aux urnes pour élire leur Président. Six candidats étaient en lice, dont le Président sortant, Azali Assoumani, qui brigue un troisième mandat. Les résultats sont attendus dans les prochains jours dans une ambiance tendue.
Jour de vote aux Comores, lors d’un scrutin sous tension. L’élection a été marquée par des appels au boycott lancés par une partie de l’opposition divisée. En effet, l’opposition reproche à Azali Assoumani d’avoir modifié la Constitution pour supprimer la limitation des mandats présidentiels. Ce qui lui donne la possibilité briguer un troisième mandat.
Au total, 338 000 électeurs sur une population de 836 000 personnes se sont rendus aux urnes pour élire leurs gouverneurs et leur Président. Au pouvoir depuis 2016, Azali Assoumani brigue un nouveau mandat. Il a en face cinq candidats d’opposition. Plusieurs bureaux de vote ont ouvert avec un peu de retard. Du matériel électoral n’ayant pas été livré à temps.
Forte tension aux Comores
D’autres désagréments ont été dénoncés par l’opposition, notamment des bureaux de vote qui ont été déplacés à la dernière minute. L’opposition dénonce que ses représentants ont, pour la plupart, été empêchés d’accéder aux bureaux de vote. Des mandataires dont l’accès aux bureaux de vote a été refusé pour des questions administratives.
Que cela soit à la Grande Comore, à Anjouan ou Mohéli, ils ont été empêchés de surveiller leurs votes. Dans ce contexte, l’opposition parle d’une stratégie planifiée depuis le départ pour permettre s le « bourrage des urnes. D’ores et déjà, elle parle de fraude massive planifiée en faveur du Président sortant. Les résultats sont attendus au plus tard cinq jours après le vote. Sous une forte tension !