Les Lions du Sénégal jouent leur match de qualification au second tour du Mondial Qatar 2022, cet après-midi, face à l’Équateur. Pour cette troisième confrontation des poulains d’Aliou Cissé en phase de poules, les Sénégalais ont sonné la mobilisation. Dans les commerces, les maillots et autres gadgets aux couleurs du Sénégal se vendent comme de petits pains. Dans la rue et les maisons, la mobilisation est de mise.
Après une défaite face aux Pays-Bas (0-2), lors de la première journée disputée le 21 novembre, les Lions du Sénégal ont repris du poil de la bête. La bande à Bamba Dieng a réussi à battre une équipe du Qatar, le pays organisateur, sur un score de trois buts à un. Une belle victoire conclue par l’international sénégalais évoluant à l’Olympique de Marseille. Un Bamba Dieng des grands jours qui offrait aux Lions le troisième but de ce 25 novembre. Ce mardi 29 novembre 2022, le Sénégal affronte l’Équateur. Un match à ne pas perdre.
Battre l’Équateur ou rentrer à la maison
Victorieux du Qatar et après un nul face aux Pays-Bas, les Équatoriens ont tout juste besoin d’un nul pour valider leur ticket. Quant aux Sénégalais, il leur faudra impérativement battre leurs adversaires pour espérer prendre part au second tour de cette Coupe du monde. Au pays de la Teranga, c’est la grosse mobilisation. Au marché Colobane de Dakar, les maillots et autres brassards, drapeaux, drapelets… tout s’écoule. « Les supporters veulent pousser à la victoire. Nous y croyons tous. L’Équateur est à notre portée, et on doit pouvoir facilement le battre », confie M. Sagna, enseignant. Il était venu acheter quelques accessoires pour sa famille.
« Depuis quelques jours, c’est la grande affluence. Chaque jour, je vends en moyenne une centaine de maillots de l’équipe de Sénégal. J’en propose sous plusieurs formats : adultes, adolescents et enfants. Ceux des enfants sont les plus demandés. Car les enfants imposent à leurs parents des maillots et ils sont obligés d’en acheter. Ceux qui commettent l’erreur de venir au marché avec leurs enfants risquent de rentrer les poches vides, car les enfants réclament tous les accessoires. Outre le maillot, ils veulent une casquette, des drapelets, des brassards et même un Vuvuzela. Ils veulent la totale pour mieux supporter », confie, Aliou Diouf, vendeur au marché Colobane.
Ambiance jusque dans les maisons
Dans les maisons aussi, l’ambiance est à la mobilisation. Les objets achetés dans les différents marchés ornent le décor. Drapeaux accrochés aux portes, enfants aux couleurs nationales. Idem pour les voitures et les motos ornées aux couleurs du pays de la Teranga. Les quelque 17 millions d’âmes qui se réveillent dans ce pays d’Afrique de l’Ouest comptent pousser leur équipe à la victoire.
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