Le royaume du Maroc se prépare au mois de ramadan, qui débutera le 3 avril 2022, pour une période 29 jours. Un mois sacré de privation que les autorités royales préparent activement. Quelques mesures ont été prises.
Le mois de ramadan est assez particulier dans un pays comme le Maroc où nombre de dispositions ont été prises par les autorités de ce pays d’Afrique du Nord. Déjà, le passage à l’heure légale GMT depuis le dimanche dernier, à 03H00. Un changement horaire en réponse à la nécessité de s’adapter avec les spécificités de ce mois béni et de garantir les conditions propices à l’exercice des cultes, a précisé le ministère royal de la Transition numérique et de la Réforme de l’administration.
De même, pendant ce mois sacré, les administrations publiques et les collectivités territoriales du royaume adopteront la formule de la journée continue, qui, du lundi au vendredi, débute à 9 heures pour prendre fin à 15 heures. De même, les horaires en vigueur dans les établissements primaires, secondaires et supérieurs connaîtront des modifications, selon des précisions du ministère marocain de l’Education de la Formation professionnelle, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.
Du lundi au jeudi, ces horaires seront retardés d’environ 30 minutes le matin et avancés de 30 minutes l’après-midi. Les cours démarrent à 8h40 pour prendre fin à 15h50. Par contre pour les vendredis du mois sacré, les cours débutent à 8h30 et courent jusqu’à 17h00. Les autorités royales autorisent toutefois des modifications spécifiques de ces horaires, notamment dans les petites villes. A noter qu’à l’approche de ce mois béni au Maroc, les prix des denrées alimentaires sont relativement hauts.
Si les tomates ont connu une légère baisse de prix pendant la semaine en cours, comme l’indique Le Site info, variant entre 8 et 10 dirhams le kilogramme, dans certaines villes du royaume, d’autres denrées ont vu leur prix prendre de l’envol. D’ailleurs, le président de la Fédération des consommateurs au Maroc, Ouadie Madih, a appelé les autorités royales à intervenir pour alléger la charge des citoyens confrontés à la flambée des prix des denrées.