Le gouvernement sud-soudanais et l’opposition armée se renvoient la responsabilité.
Le président du Soudan du Sud, Salva Kiir, et son adversaire Riek Machar ont convenu mercredi d’un cessez-le-feu « permanent » dans les 72 heures à Khartoum, la capitale soudanaise, ce qui laissait espérer la fin d’une guerre civile dévastatrice.
Mais dès samedi, le porte-parole des rebelles Lam Paul Gabriel a déclaré que les forces gouvernementales avaient lancé une attaque à Mboro, dans le comté de Wau, vers 7h du matin. Le porte-parole du gouvernement Ateny Wek Ateny a déclaré pour sa part à AP que l’opposition avait lancé l’attaque.
Les combats seraient toujours en cours et au moins 15 civils ont été tués.
Le cessez-le-feu précédent en décembre a également été violé en quelques heures, ce qui a incité la communauté internationale à redoubler d’efforts et annoncer des sanctions de l’ONU contre ceux qui bloquent la voie de la paix.
Le conflit, qui a débuté au Soudan du Sud en décembre 2013, a fait des dizaines de milliers de morts et déplacé quatre millions de personnes.