Une candidature à un 5ème mandat « n’est pas dans l’intérêt » de Bouteflika dont l’attention est attirée sur les dangers qui menacent l’Algérie. Explications.
En Algérie, l’alerte est lancée quant aux menaces qui pourraient peser sur ce pays d’Afrique du Nord, en cas de candidature du chef de l’Etat Abdelaziz Bouteflika à la Présidentielle d’avril 2019. C’est le Mouvement de la Société pour la Paix (MSP), qui a ainsi tiré la sonnette d’alarme, soulignant que « la candidature à un 5ème mandat n’est pas dans l’intérêt de Bouteflika mais dans celui de ceux qui tirent profit de cette situation ».
Pour le bureau exécutif du MSP, Abdelaziz Bouteflika n’est pas en mesure d’effectuer un 5ème mandat en raison, dit-il, de la nature de sa maladie. « Ils assumeront l’entière responsabilité de ce qui découlera de leurs manœuvres politiciennes et des dangers qui menacent le pays », met en garde le MSP, dans un communiqué. Pour la formation politique, « s’ils le font, et s’ils utilisent les moyens de l’Etat pour faire passer leur projet, ils répondront de leur forfaiture devant l’histoire ».
Pour terminer, le MSP, qui estime que l’élection présidentielle d’avril prochain revêt «une grande importance », dans la mesure où elle annonce une fin d’époque et le début d’une nouvelle ère », appelle l’armée et les services de sécurité à sauvegarder « l’héritage de Novembre » de même que l’intégrité territoriale « face aux interventions étrangères ».