Christine Kelly, la plus belle est la plus sage


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Christine Kelly présente Terre-Mère, émission d'écologie sur LCI

Parmi les trois nouveaux venus au Conseil Supérieur de l’Audiovisuel français, l’institution que présida Hervé Bourges et qui régule l’activité des groupes audiovisuels français, notre consoeur Christine Kelly constitue une recrue de choix!

Christine Kelly aura fait un parcours sans faute au coeur de l’audiovisuel français : de ses premières émissions en 1992-1994 sur Archipel 4, chaîne locale de Gaudeloupe, jusqu’au journal de LCI, chaîne d’information en continu du Groupe TF1, dont elle était l’un des piliers, elle aura toujours été la même, rigoureuse, claire, inflexible, droite et souriante.

Une percée rapide dans le journalisme

Immédiatement remarquée en Guadeloupe, elle rejoint RFO, Réseau Frane Outremer, où elle produit et anime en 1995-1996, avant de rejoindre la métropole, dès 1997, pour approfondir sa formation en journalisme. Elle enchaîne alors les collaborations, à la fois en presse écrite, en radio, en télévision, Sud-Ouest, Chérie FM, RFO bien sûr, puis diverses régions de France 3, et enfin la rédaction nationale de France3.

Le Groupe Canal+ en fait alors l’un des principaux visages de sa chaîne
« Demain », dont elle anime les émissions de 1997 à 2000. Emissions de service, émissions en faveur de l’emploi, de l’initiative, de la mobilisation locale. Un journalisme de responsabilité, qui ne perd pas de vue l’idée qu’un média c’est aussi une responsabilité sociale.

De Canal + à La Chaîne Info du Groupe TF1

A partir de l’an 2000, Christine Kelly rejoint LCI, dans le Groupe TF1, pour y présenter journaux et interviews. C’est à cette époque qu’Afrik.com la rencontre, lors d’un Colloque organisé au Gabon et dont elle anime l’une des tables-rondes. Elle y ajoute en 2005-2006 la présentation d’émissions originales sur Ushuaïa TV, chaîne découverte du même groupe, chaîne ensoleillée mais aussi chaîne responsable, qui diffuse notamment « Le Magazine », qu’elle présente, dont les préoccupations d’écologie, d’environnement, de lutte contre le réchauffement planétaire ne sont jamais absentes. C’est dans le même sens qu’elle présente en 2008 sur LCI un autre magazine justement consacré à l’environnement, « Terre-Mère ».

Elle a été élue vice-présidente du Press Club de France en 2006, et a beaucoup publié au cours des dernières années : « L’Affaire Flactif » en 2006 a remporté le Prix du Document et « François Fillon, le secret et l’ambition » a obtenu le Prix de la biographie politique en 2007. Plus récemment, en 2008, elle a consacré un ouvrage au footballeur William Gallas, « La parole est à la défense », montrant par la même occasion son ouverture, et la diversité de ses intérêts.

Un fil rouge : diversité et responsabilité

Christine Kelly a donc tous les atouts pour réfléchir, parmi les sages du CSA, à un audiovisuel à la fois plus ouvert et plus responsable, à la fois plus soucieux des minorités et de l’avenir de tous. Nommé par le Président du Sénat Gérard Larcher, elle y rejoint Rachid Arhab, qui avait été désigné lors du précédent tour de nominations, et qui était bien seul jusque là pour y représenter les minorités dites « visibles »…

Nul doute que son arrivée sera appréciée : elle a assez de modestie et d’écoute pour comprendre les enjeux d’un secteur compliqué, assez de charme et de clarté pour les expliquer et orienter les choix. C’est une bonne nouvelle pour le CSA et pour les médias français.

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