Le président de la République d’Algérie, Abdelaziz Bouteflika, n’a point apprécié la nouvelle apparition du choléra dans ce pays d’Afrique du Nord et a donné des instructions « fermes » et « urgentes » pour prendre en charge tous les malades touchés par cette pandémie.
Le chef de l’Etat algérien n’a point apprécié que la maladie communément appelée « des mains sales » réapparaissent dans son pays, 12 ans après les derniers cas, et 32 ans après la dernière pandémie. Cette nouvelle apparition du vibrion cholérique a entraîné la colère des populations qui ont tiré à boulets rouges sur les ministres du gouvernement de Bouteflika, notamment ceux de la Santé et de l’Hydraulique, d’autant qu’il a été établi que c’est une eau contaminée qui a été à l’origine de cette épidémie qui a touché plus de quarante personnes.
Suffisant pour que le chef de l’Etat algérien, conscient de la menace, donne des instructions « fermes » et « urgentes » pour prendre en charge tous les malades touchés par cette pandémie. Se voulant rassurant, le ministre algérien de la Santé, Mokhtar Hasbellaoui a indiqué que les résultats des analyses finales de la parution de cette épidémie seront connus durant les prochaines vingt-quatre heures. Ajoutant qu’à la date du 24 août, 46 cas de choléra avaient été confirmés parmi les 139 cas hospitalisés depuis le 7 août dernier.
A noter que deux personnes sont mortes des suites de la maladie dont la dernière pandémie remonte à 1986. Un contrôle a révélé la présence du vibrion cholérique dans une source de la wilaya côtière de Tipaza, qui a été condamnée et son eau interdite à la consommation.
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