Cheb Mami ne sera pas libéré


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La star algérienne du raï, Cheb Mami, incarcéré à Melun, dans la région parisienne, depuis le 3 juillet 2009, ne sera finalement pas libérée.

La justice française a rejeté la demande de libération conditionnelle de Cheb Mami, condamné en juillet 2009 à cinq ans de prison pour une tentative d’avortement forcé de son ex-compagne, a annoncé mardi à l’AFP l’avocat de l’artiste.

Cheb Mami avait fait une « demande de libération conditionnelle parentale » pour pouvoir rendre son fils de deux ans, né durant la cavale de l’artiste en Algérie, a expliqué à l’AFP Me Khaled Lasbeur. Le juge d’application des peines de Melun, ville de la région parisienne où Cheb Mami est incarcéré, a « rejeté » cette demande de libération « car son enfant ne vit pas en France mais en Algérie », a poursuivi l’avocat, ajoutant qu’il allait faire « appel ».

Le tribunal d’application des peines de Melun, ville de la région parisienne où il est incarcéré depuis le 3 juillet 2009 après avoir été condamné à 5 ans de prison, avait examiné cette demande le 21 septembre et mis son jugement en délibéré.

Il était notamment reproché à Cheb Mami des « violences » avec des circonstances aggravantes en 2005 à l’encontre de Camille, une photographe de presse de 43 ans, avec laquelle il entretenait une liaison.

En août 2005, celle-ci a affirmé avoir été amenée de force dans une villa à Alger après qu’elle eut annoncé sa grossesse au chanteur qui y était opposé.

Elle a dit y avoir été droguée et séquestrée, affirmant que deux femmes et un homme ont tenté de lui faire un curetage. Elle a finalement donné naissance à une fillette aujourd’hui âgée de quatre ans.

Le chanteur, après deux ans de fuite en Algérie, avait décidé de se présenter devant la justice, alors que par ailleurs sa carrière apparaissait au point mort depuis le début de l’affaire.

Au cours de l’audience en 2009, Cheb Mami, avait demandé pardon à Camille. « Je regrette tout ce qui s’est passé. Je lui demande pardon, je regrette », avait-il dit en invitant son ex-impresario, aussi impliqué dans l’affaire, à en faire de même.

S’il avait reconnu sa responsabilité, le chanteur avait néanmoins affirmé avoir été « piégé » par son entourage.

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