Cheb Khaled, qui est d’avis que les frontières n’ont pas lieu d’être, se bat pour un Maghreb uni. Mieux, le roi du raï envisage de se donner jusqu’à la dernière sueur, pour briser notamment les frontières entre le Maroc et l’Algérie et rapprocher les deux peuples.
Le Maroc et l’Algérie, deux voisins du Maghreb avec des frontières communes, ne sont pas en odeur de sainteté. L’Algérie dirigée par le Président Abdelmadjid Tebboune et le Maroc sous la tutelle du roi Mohammed VI, se regardent en chien de faïence, Malgré les apparences.
Lorsqu’il est interpellé sur la question, le Président Tebboune n’hésite pas une seconde pour confier que l’Algérie n’a aucun problème avec le Maroc. Pour sa part, le roi Mohammed VI, malgré tous les caprices de l’ancien chef de l’Etat algérien, Abdelaziz Bouteflika, respectait les civilités d’usage, en envoyant des correspondances à son voisin, chaque fois que le besoin se faisait sentir.
Aujourd’hui encore, avec le nouveau dirigent, le roi du Maroc tente, tant que bien que mal, d’entretenir des relations de bon voisinage, malgré la réticence cachée de Tebboune. Et c’est à ce bon voisinage de façade que Cheb Khaled compte trouver une solution pour huiler les relations entre les deux pays qui se disent frères, sans se fréquenter, sans partager les mêmes positions.
Le roi du raï est d’avis que les frontières n’ont pas lieu d’être et se bat pour un Maghreb uni. Il se dit prêt à donner son dernier souffle, pour briser les frontières entre le Maroc et l’Algérie. Une tâche loin d’être facile, mais l’artiste se dit convaincu de sa réalisation, évoquant le roi Mohammed VI que le chanteur dit connaître depuis qu’il était prince héritier.
Cheb Khaled, qui a bénéficié de Mohammed VI la nationalité marocaine, depuis 2013, et qui reçoit beaucoup de critiques des plus acerbes de la part de ses compatriotes Algériens pour ce privilège accepté du roi du Maroc, déclare avoir beaucoup d’estime pour le souverain marocain et prie pour que Dieu lui apporte le succès, la santé et la prospérité, rapporte l’Economiste.