Beaucoup d’internautes algériens s’attaquent violemment à Cheb Khaled, ces derniers temps, notamment sur son rapprochement avec les dirigeants du royaume chérifien. Mais, le roi du raï algérien serait un véritable « diplomate » dans l’âme, qui défend également les intérêts de son pays, l’Algérie. Selon les révélations d’un écrivain, l’ancien Président Abdelaziz Bouteflika (mort le 17 septembre 2021 à Zéralda, ndlr), avait utilisé Cheb Khaled comme envoyé spécial, au début de son règne.
Cette information pourrait surprendre plus d’un et laisser d’autres bouche bée, mais Cheb Khaled n’est pas qu’un simple chanteur et ce n’est pas aujourd’hui, qu’il joue un rôle discrétionnaire dans la pacification du conflit entre les deux pays « frères », l’Algérie et le Maroc. L’écrivain Saad Bouaqba vient de révéler que l’ancien Président algérien, Abdelaziz Bouteflika, avait envoyé Cheb Khaled au roi du Maroc Hassan II, en tant qu’émissaire spécial. Toutefois, il n’a pas jugé nécessaire d’évoquer le contenu du message que le chanteur algérien portait au souverain chérifien.
Très au fait de cette affaire, Saad Bouaqba a ajouté, dans un article sur le site Al-Madar, que l’ancien Président algérien, Abdelaziz Bouteflika, savait qu’il y avait une relation entre le roi II et Cheb Khaled, que personne ne connaît jusqu’à présent. Bouaqba a même fait savoir qu’il avait publié à l’époque, une chronique dans laquelle il critiquait Bouteflika, pour avoir ramené l’État algérien à ce niveau, en référence à la dépendance vis-à-vis de Khaled, en l’envoyant auprès d’Hassan II.
L’ancien Président Abdelaziz Bouteflika avait d’ailleurs bien compris le message que Saad Bouqaba lui avait envoyé dans la presse, et il lui a, selon l’écrivain, répondu dans un de ses discours en disant : « Ceux qui me reprochent d’avoir utilisé Cheb Khaled comme envoyé spécial, je leur dis : « Quand je trouverai en Algérie écrivains qui ont remporté le prix Nobel, je les enverrai à la place de Cheb Khaled ». Comme quoi Cheb Khaled est une personnalité centrale de la pacification de la « guerre » diplomatique entre l’Algérie et le Maroc, qui dure depuis plusieurs décennies.
Au-delà de toutes ces considération et de son amitié avec le roi Mohammed VI, qui n’est autre que le fils d’Hassan II, Cheb Khaled semble très sincères dans sa démarche. Le seul objectif que semble viser le roi du raï, qui dispose d’ailleurs de la double nationalité algéro-marocaine, est de voir un jour les dirigeants de ces deux pays « frères », se redonner la main et de faire la paix des braves, pour le bien-être des populations.
A lire : Cheb Khaled se lâche : « Je me suis toujours senti Marocain »