Charles Josselin pour un pluralisme démocratique en Côte d’Ivoire


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Drapeau de la Côte d'Ivoire
Drapeau de la Côte d'Ivoire

Charles Josselin, ministre français de la coopération s’exprime devant la presse sur la situation politique ivoirienne.

Le ministre français de la coopération tenait ce jour un point presse au Centre d’acceuil et d’orientation de la presse étrangère (CAPE), sis à la Maison de la Radio. Le ministre français a exprimé, au lendemain du référendum qui s’est tenu en Côte d’Ivoire, son soutien à une solution par les urnes ouvert à l’ensemble du paysage politique ivoirien.

Charles Josselin a estimé que ce référendum, première étape du calendrier du Conseil national de salut public (CNSP) – instauré au lendemain du coup d’Etat militaire du 24 décembre 1999 – a été franchie avec succès par la démocratie ivoirienne. Calendrier qu’il clarifie de  » contrat  » entre le CNSP et la communauté internationale. Son respect étant la condition du redéploiement de la coopération internationale (bailleurs de fonds, Union Européenne dont la France). Il note que la France est sensible à la situation ivoirienne du fait que le pays est un partenaire de poids dans la région ouest-africaine.

Il rappelle que la France a participé au financement du référendum, preuve que cette dernière coopère partiellement avec la Côte d’Ivoire et entretient des relations « normales et continues » avec le CNSP, entre autres, par le biais de son ambassadeur.

Laisser la liberté de choix aux ivoiriens

Le ministre a insisté sur le fait que l’on devait laisser aux ivoiriens la liberté d’exprimer leur choix d’autant plus que le pays disposait d’un  » paysage politique structuré «  avec trois principaux partis politiques. Ces derniers ont donc la possibilité de présenter un candidat et donc toute  » exclusion artificielle de l’un ou de l’autre  » ne devrait survenir.

Propos qui a soulevé la question de la candidature d’Alassane Ouattara. La réponse de M. Josselin a été de rappeler que Alassane Ouattara se dit non concerné par le chapitre de  » l’ivoirité «  inclu dans la constitution à laquelle lui-même a apporté son soutien. Il a aussi indiqué qu’il ne fallait pas présumer de la décision du juge constitutionnel (qui validera les candidatures à la magistrature suprême du pays – Ndlr ) et a souligné la nécessité que chaque candidat soit porté par un parti politique. En ce qui concerne la candidature du Général Gueï, il affirme que «  démocratie et uniforme se conjuguent mal  » tout en remarquant que si ce dernier, se présentait aux présidentielles, il devrait être le candidat d’un parti et bien sûr prendre ses distances avec le CNSP .

Le ministre français rappelle que la France est prête à apporter main forte à ces ressortissants si le besoin s’en fait ressentir. Manière de dire que la France pourrait intervenir militairement en cas de conflit ? Charles Josselin conclut que la France fait confiance aux Ivoiriens dans la maîtrise de la situation d’autant plus que selon lui, ceux-ci en ont « les moyens ».

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