Il est connu de tous que le Football, non seulement est un sport opposant deux équipes de onze joueurs, où il faut faire pénétrer un ballon rond dans les buts adverses sans utiliser les mains, améliore également le tonus musculaire et renforce les os. De nos jours, on observe un phénomène nouveau, lequel n’est autre que des actes d’incivilité, qui tendent à se généraliser sur les terrains.
Nous avons encore en mémoire, des atteintes à l’intégrité physique d’officiels, après la qualification du club camerounais Coton Sport aux dépens des Sénégalais de l’ASC Jaraaf, lors des quarts de finale de la Coupe des Confédérations.
En effet, les joueurs de l’ASC Jaraaf avaient réussi à mener au score grâce à Pape Ndiaye (2-1) qui avait encore vendangé comme à l’aller, les joueurs de la Médina avaient raté la qualification en manquant de réalisme devant le but. Ils avaient réussi à enfiler un troisième but, mais ce fut refusé à cause d’un hors-jeu plus que flagrant. Et c’est justement ce qui va valoir au quatuor d’arbitres de se faire bastonner après la fin de la rencontre.
Normalement, une rencontre de football devrait être une fête et une occasion pour permettre aux vrais spectateurs de passer un bon moment. Il faut noter pour s’en réjouir, que d’autres spectateurs vont mêmes jusqu’à traiter de grandes affaires sur les gradins.
Signalons que le football tire sa popularité du fait que ses règles sont très faciles à comprendre, à part peut-être le hors-jeu. Pendant 90 minutes, deux équipes de 11 joueurs s’affrontent pour marquer le plus de buts possible, en envoyant le ballon dans les cages adverses.Il ne peut être touché qu’avec les pieds, la poitrine, les épaules, le dos et la tête, seuls les gardiens ont le droit d’utiliser leurs mains et leurs bras. Autant dire que dès sa création en 1863 en Angleterre, le football a été le sport préféré des cours de récréations et des après-midi entre potes.
Pour Samuel Mouna, encadreur sportif, «le Football est le sport le plus pratiqué et le plus suivi dans le monde. A ma connaissance, aucun autre sport ne parvient autant à nous faire vibrer. Les actes de violences ou d’agressions que nous observons de nos jours, que ce soit sur les gradins, que dans les aires de jeu, ne peuvent être que des sources de désolation, de tristesse, de regret, bref, une bêtise humaine. Il faut agir tout de suite afin d’arrêter la saignée. Même comme la CAF avait réagi 48 heures après ces tristes évènements, elle avait su être ferme. Retenons qu’en football, comme dans toute autre discipline sportive, la balance peut basculer de n’importe quel côté ».
« Pourquoi lorsqu’on perd un match, on s’en prend aux officiels ? Cela ne résout pas le problème. Voyons plutôt là où on a fauté. Soyons toujours fair-play et les gestes civiques doivent en tout temps ravir la vedette au jeu. Que la politique ne se mêle pas de l’arbitrage. Comme tu es fier de la victoire, c’est ainsi que ton adversaire l’est aussi. Autre chose et non des moindres, c’est qu’avant, pendant et après chaque match, le souhait des organisateurs et du vrai public est de vivre une fin de rencontre sans problème. Il incombe plus que jamais, aux forces de maintien de l’ordre d’intervenir pour dissuader les fauteurs de trouble, aux responsables de stades d’améliorer les conditions d’accueil et aux joueurs et arbitres de bien se comporter et de donner le bon exemple», poursuit Samuel Mouna.
« La CAF se réserve le droit de revoir à la hausse les barèmes de sanctions pour ces actes », a, pour sa part, déclaré Mosengo-Omba, Secrétaire général de cette instance faitière, qui avait saisi cette occasion pour confirmer son intention de faire des propositions de réforme, en profondeur, des organes juridictionnels de la CAF qui lui permettront d’agir plus efficacement.