Un militaire sénégalais, cité dans une affaire d’abus sexuels en République Centrafricaine où il était en mission dans le cadre de la MINUSCA (Mission multidimensionnelle intégrée des Nations-Unies pour la stabilisation en Centrafrique), a été rapatrié.
A Dakar,
Les scandales d’abus sexuels impliquant des Casques bleus continuent de secouer la mission des Nations-Unies en Centrafrique (MINUSCA). Cette fois, c’est un militaire sénégalais qui a été cité dans une affaire d’abus sexuels en République Centrafricaine où il était en mission dans le cadre de la MINUSCA (Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en Centrafrique). Le soldat mis en cause a déjà été rapatrié au Sénégal où une enquête est ouverte pour faire la lumière sur ce dossier.
Selon la Direction des relations publiques des armées sénégalaises, qui a confirmé cette information au cours d’un entretien avec le journal Les Echos qui a donné la nouvelle, la procédure en cas d’allégation d’abus sexuel est respectée. Ajoutant que si le soldat est coupable, il risque la radiation. Par contre, si les faits à lui reprochés ne sont pas avérés, il sera réhabilité et dédommagé conformément aux textes en vigueur.
Cette mesure vient conforter la position du Secrétaire général de l’ONU, Antoine Guterres, qui, en 2017, avait indiqué que sa priorité était de redonner un sens à l’expression de l’abolition de « tolérance zéro pour l’exploitation et les abus sexuels par le personnel des Nations Unies ». D’autant que ce n’est la première fois que l’ONU est éclaboussée par des scandales de ce genre. Par exemple en 2014, des militaires français avaient été accusés de viols sur mineurs de moins de 15 ans en Centrafrique, poussant le parquet de Paris à ouvrir une enquête.