Un hélicoptère de l’armée française a été atteint par un tir d’arme légère à Bangui, la capitale centrafricaine.
L’apaisement n’est pas encore d’actualité en Centrafrique. L’état-major des armées a annoncé ce mardi qu’un hélicoptère français avait été visé par un tir vendredi, jour du départ de l’ancien Président Michel Djotodia, précisant qu’aucun membre de l’équipage n’avait été touché. « Une balle perdue a touché l’appareil de type Fennec qui survolait la capitale dans l’après-midi », a précisé le porte-parole de l’état-major, le colonel Gilles Jaron, confirmant partiellement une information parue sur le site du quotidien Libération.
Selon lui, l’hélicoptère a poursuivi sa mission avant de se poser sur l’aéroport de Bangui. « A l’issue d’un vol, les pilotes font une inspection de l’appareil, c’est là qu’ils ont découvert qu’il y avait un impact ». Il faut dire que la journée de vendredi, jour de la démission du Président centrafricain Michel Djotodia, a été très tendue et marquée par des échanges de tirs à Bangui. Et certains de ces tirs « ont visé la force française au sol », a rappelé le porte-parole.
Depuis le début de l’opération militaire française « Sangaris » en Centrafrique, le 5 décembre, c’est la première fois qu’un incident touchant un appareil français est révélé.