Pour échapper aux violences des milices anti-balaka, la population musulmane de la ville de Bossangoa, dans le nord de la Centrafrique, a entièrement fui en direction du Tchad voisin.
Pour échapper aux violences des milices anti-balaka, la population musulmane de la ville de Bossangoa, dans le nord de la Centrafrique, a entièrement fui en direction du Tchad voisin.
Selon la gendarmerie de la ville, plus d’un millier de musulmans jusqu’alors réfugiés à Bossangoa, dans le nord de la Centrafrique, ont quitté la région en direction du Tchad.
« Plus aucun musulman ne reste à Bossangoa. Tous ceux qui vivaient retranchés à l’école coranique et au niveau de l’évêché, ont quitté la ville jeudi en direction du Tchad. Ils ont été escortés par des éléments de la force africaine jusqu’à la frontière entre le Tchad et la République centrafricaine », a indiqué la gendarmerie qui poursuit que « les musulmans ont estimé qu’ils n’étaient pas en sécurité et que seul leur départ pourrait leur garantir la vie ».
Pour la gendarmerie, « la tendance à Bossangoa est au retour des populations dans les quartiers mais les musulmans ont estimé qu’ils n’étaient pas en sécurité et que seul leur départ pourrait leur garantir la vie ».