La force française en Centrafrique et la MISCA ont mené conjointement, ce samedi 15 février 2014 à Bangui, une grosse opération de désarmement et de police, dans un fief des anti-balaka.
Ce samedi 15 février 2014 à Bangui, la force française en Centrafrique et la MISCA ont mené conjointement, une grosse opération de désarmement et de police, dans un fief des anti-balaka. Ces milices sont accusées depuis plusieurs semaines de s’en prendre à des civils musulmans qu’elles exécutent à coup de fusil, de machette et de couteau.
Selon RFI, cette opération conjointe entre les forces africaines et françaises a mobilisé 250 militaires et policiers. Selon la MISCA, huit personnes ont été arrêtées, dont quatre lieutenants de Patrice Edouard Ngaissona, l’un des coordonnateurs des anti-balaka, qui lui, selon la MISCA, est « en fuite ».
Le site indique que l’opération conjointe MISCA-Sangaris a été lancée ce samedi matin, vers 4 heures, dans le quartier de Boy-Rab, qui se trouve être un fief des milices anti-balaka. Elle s’est poursuivie jusque vers 9 heures. Ce serait la plus importante opération de ce type lancée depuis le début de l’intervention française, en décembre dernier.
Plusieurs maisons ont été fouillées, et quelques armes automatiques, des AK-47, ont été saisies. Tout comme des grenades, des armes blanches et de nombreuses munitions. Les militaires, au nombre de 250, avaient ordre de désarmer et d’arrêter certaines personnalités.