Réélu président de la République centrafricaine, suite à la validation du scrutin par la Cour constitutionnelle, ce lundi 18 janvier 2021, Faustin Archange Touadéra a dit son souhait de poursuivre la réconciliation nationale dans ce pays en proie à des violences.
Dans un discours à la nation prononcé, lundi 18 janvier, à la télévision, le Président réélu de la Centrafrique, Faustin Archange Touadéra, a exprimé son souhait de voir le pays réuni. Le chef de l’Etat a ainsi tendu la main à l’opposition démocratique, après la validation de sa réélection par la Cour constitutionnelle de ce pays d’Afrique Centrale.
« Je tends la main patriotique à l’opposition démocratique afin de sortir notre pays du cycle vicieux de violences et de destruction. Au lendemain de mon investiture, nous allons poursuivre la réconciliation nationale afin de décrisper le climat politique pré et post électoral », a indiqué Faustin Archange Touadéra.
Sans mettre de gants, Faustin Archange Touadéra, a réitéré ses accusations à l’encontre de l’ancien Président, François Bozizé, d’œuvrer dans le sens de déstabiliser la Centrafrique. Pour le chef de l’Etat, Bozizé dont la candidature avait été invalidée par la Cour constitutionnelle, est à la base de la rébellion. Touadéra accuse l’ancien dirigeant d’avoir « réuni les moyens et mis le feu au pays ».
Conscient de l’ampleur de la menace, Faustin Archange Touadéra, qui a également condamné les violences perpétrées par les groupes armés dans le pays, insiste : « bien sûr, avec les mercenaires étrangers qu’il a recrutés et ses alliés politiques que vous connaissez tous, pour satisfaire son ambition personnelle ou familiale ».
« Les auteurs, coauteurs et complices présumés de ces crimes imprescriptibles commis contre le peuple centrafricain seront recherchés, arrêtés et traduits devant les juridictions compétentes », a clairement mis en garde le chef de l’Etat centrafricain nouvellement réélu.
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