Centrafrique : polémique autour de l’intervention militaire française


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A peine la France a annoncé l’envoi de 400 hommes supplémentaires en Centrafrique, dans le cadre de l’opération Sangaris, que des parlementaires français débarquent à Bangui. Ces derniers sont perplexes sur la poursuite de l’opération militaire en Centrafrique.

L’opération Sangaris en Centrafrique, qui avait au départ un objectif de désarmement et de pacification semble devoir changer et se donne comme mission d’accompagner le processus de transition jusqu’aux prochaines élections, en 2015. C’est une demande de la Présidente de transition Cathérine Samba-Panza.

En visite en Centrafrique, certains députés, notamment de l’opposition, sont perplexes sur la poursuite de l’opération. « Quel est l’objectif fondamental de cette mission ? », se demande le député de l’opposition UMP Pierre Lellouche qui poursuit en se demandant « quand est-ce qu’on en sort et comment ? Qui sont les alliés de la France dans cette affaire ?». Le député centriste de l’UDI Philippe Folliot insiste que « l’opération française change de nature de fait (…). Cela suscite des « interrogations sur le financement de l’opération et la nécessité qu’elle devienne une opération réellement multinationale ».

Pour Elisabeth Guigou, « la France ne peut pas tout faire toute seule (…). Il est impératif qu’il y ait des renforts de l’Union européenne. Il est prévu jusqu’à 900 personnes, il faudrait qu’elles arrivent rapidement ».

Notons que la présidente de la Commission des Affaires étrangères de l’Assemblée nationale française, Elisabeth Guigou, était à la tête des parlementaires français en visite en Centrafrique.

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