Lors de la cérémonie d’hommage rendu aux Invalides ainsi qu’aux deux soldats français tués en Centrafrique, le président Hollande a assuré que les troupes françaises n’avaient pas vocation à rester dans le pays.
C’est une cérémonie d’hommage très solennelle qui a été rendue ce lundi aux alentours de 11 heures, aux Invalides, aux deux jeunes soldats français tombés en Centrafrique. Antoine Le Quinio, 22 ans, et Nicolas Vokaer, 23 ans, du 8e régiment de parachutistes d’infanterie de marine (8e RPIMa) de Castres ont en effet été tués le 9 décembre, lors d’un accrochage avec des miliciens, près de l’aéroport de Bangui, la capitale centrafricaine.
Le Président français a fait un long discours devant les familles et proches des deux jeunes soldats, louant leur bravoure et leur sacrifice pour la France. « Les forces françaises n’ont pas vocation à rester durablement en Centrafrique », a déclaré François Hollande, qui a également souligné que « l’honneur de la France est de s’engager face à des crimes contre l’humanité ».
Avant le début des cérémonies officielles aux Invalides, plusieurs centaines de personnes ont également rendu hommage, ce lundi matin, aux deux soldats français, lors d’un rassemblement sur le Pont Alexandre III, à Paris. « Ils sont morts pour la France, il est normal que les familles sachent qu’elles ne sont pas seules », a indiqué Henri Denys de Bonnaventure, président de Gueules Cassées, une association de blessés de guerre. « Nous sommes surtout concernés par les survivants, mais on ne va pas oublier les morts pour autant », a-t-il indiqué.