Les ex-rebelles de la séléka dont le regroupement dans Sibut pouvait fragiliser le nouveau pouvoir centrafricain, ont accepté, samedi 1er février, d’être cantonnés par la force africaine en Centrafrique (MISCA)
Les ex-rebelles séléka dont le regroupement dans Sibut pouvait fragiliser le nouveau pouvoir centrafricain, ont accepté, samedi 1er février, d’être cantonnés par la force africaine en Centrafrique (MISCA), arrivée avec l’appui des soldats français. Ils sont environ 200, selon le colonel gabonais, Marcel
« Au moment où je vous parle, la Misca a pris le contrôle de Sibut », avait déclaré à la mi-journée son commandant, le général Tumenta Chomu, à la radio publique centrafricaine. Abandonnés par leurs généraux, les ex-rebelles, ne semblaient pas vraiment belliqueux, indique Le Monde. « Nous sommes prêts à déposer les armes, mais ça dépend des conditions », avait déclaré à l’AFP dans la matinée un colonel Séléka se trouvant à Sibut, Abdelkader Djelani.
Des habitants cachés en brousse depuis l’arrivée de la séléka se sont réfugiés près des soldats français. « On va d’abord aller dans nos champs, et si c’est calme, dans nos maisons. Les Seléka ont été très violents avec nous », a déclaré l’un d’eux, Innocent.
Avec 80% de chrétienne, la Centrafrique compte une minorité musulmane à laquelle appartiennent la plupart des membres de l’ex-séléka, venus du nord. Les chrétiens répondent aujourd’hui aux exactions du temps du magistèe des séléka, par les vengeances de leurs milices, les anti-balaka.