Le pape François a appelé la communauté internationale a davantage s’impliquer pour mettre un terme à la crise en Centrafrique.
Le pape François a tenu à faire savoir que la situation en Centrafrique était intolérable. Le souverain pontife a appelé ce lundi la communauté internationale à s’impliquer davantage pour le rétablissement de l’état de droit et de la paix en Centrafrique. « Je souhaite que l’attention de la communauté internationale contribue à faire cesser les violences, à rétablir l’état de droit et à garantir l’accès de l’aide humanitaire, même dans les zones les plus reculées du pays », a déclaré le pape lors de ses vœux au corps diplomatique dans la Salle Clémentine au Vatican.
Le pape a également évoqué la situation du Soudan du Sud, « où l’instabilité politique des derniers mois a provoqué de nombreux morts et une urgence humanitaire ». Sans compter le Mali, « où l’on remarque au contraire la reprise positive des structures démocratiques du pays ».
Le souverain pontife a aussi souligné que « dans de grandes zones de ce pays, les violences ne cessent pas et beaucoup de sang innocent continue à être versé », évoquant le Nigéria frappé par les attentats de la secte Boko Haram.
Le pape en a d’ailleurs profité pour annoncer la création de deux cardinaux africains, dans cette zone d’Afrique de l’Ouest déchirée par les tensions, en les personnes de Jean-Pierre Kutwa, archevêque d’Abidjan (Côte d’Ivoire) et Philippe Nakellentuba Ouédraogo, archevêque de Ouagadougou (Burkina Faso).