Le Niger a évacué de Bangui 600 de ses ressortissants sur près d’un millier résidant dans la capitale centrafricaine.
Face aux violences à Bangui, le Niger a évacué 680 de ses ressortissants sur près d’un millier résidant dans la capitale centrafricaine, ont annoncé ce mardi les autorités nigériennes. « Au regard de la situation sécuritaire et préoccupé par l’escalade de la violence et les agressions physiques contre des innocents, le gouvernement a décidé d’organiser un pont aérien pour rapatrier nos compatriotes vivant dans ce pays », a précisé le ministère nigérien des Affaires étrangères.
Des dortoirs ont été aménagés pour les rapatriés à l’aéroport de Niamey. Ils sont ensuite acheminé dans des bus jusque dans leur village respectif avec l’appui de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) et la Croix-Rouge, d’après les autorités. Les pays africains sont de plus en plus nombreux à évacuer leurs ressortissants. Après le Nigeria, [le Sénégal et le Mali ont également évacué plusieurs centaines de leurs ressortissants->Face aux violences à Bangui, le Niger a évacué 680 de ses ressortissants sur près d’un millier résidant dans la capitale centrafricaine, ont annoncé ce mardi les autorités nigériennes. « Au regard de la situation sécuritaire et préoccupé par l’escalade de la violence et les agressions physiques contre des innocents, le gouvernement a décidé d’organiser un pont aérien pour rapatrier nos compatriotes vivant dans ce pays », a précisé le ministère nigérien des Affaires étrangères.
Des dortoirs ont été aménagés pour les rapatriés à l’aéroport de Niamey. Ils sont ensuite acheminé dans des bus jusque dans leur village respectif avec l’appui de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) et la Croix-Rouge, d’après les autorités. Les pays africains sont de plus en plus nombreux à évacuer leurs ressortissants. Après le Nigeria, le Sénégal et le Mali ont également évacué plusieurs centaines de leurs ressortissants.
Il faut dire que les affrontements sont de plus en plus intenses dans la capitale Bangui entre les milices d’autodéfenses-chrétiennes et les rebelles de l’ancienne coalition séléka, qui a mis un terme au règne de François Bozizé. Selon l’ONU, en moins d’un mois, plus d’un millier de personnes ont été tuées par balles ou à l’arme blanche. Des tueries qui ont fait fuir près d’un million de personnes depuis fin mars 2013. La situation ne s’arrange guère malgré la présence des troupes françaises chargées de rétablir l’ordre dans le pays.
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Il faut dire que les affrontements sont très intenses dans la capitale Bangui entre les milices d’autodéfenses-chrétiennes et les rebelles de l’ancienne coalition séléka, qui a mis un terme au règne de François Bozizé. Selon l’ONU, en moins d’un mois, plus d’un millier de personnes ont été tuées par balles ou à l’arme blanche. Des tueries qui ont fait fuir près d’un million de personnes depuis fin mars 2013. La situation ne s’arrange guère malgré la présence des troupes françaises chargées de rétablir l’ordre dans le pays.